S'inscrire à la Newsletter

Hyperoestrogénie : Définition et Impacts sur la Fertilité

Par votre naturopathe Alice Monney le 19 février 2025
Mis à jour le 22 janvier 2025
contacter alice

Vous souhaitez retrouver un cycle menstruel équilibré ou tomber enceinte ? Vous souffrez d’hyperoestrogénie et vous ne connaissez pas son impact sur votre fertilité ? Je vous propose d’en apprendre davantage sur cette pathologie dans cet article, et de découvrir :

  • Qu’est-ce que l'hyperoestrogénie ?
  • Quelles sont les causes principales de cette pathologie ?
  • Quels en sont les symptômes ?
  • Quels sont les impacts de l'hyperoestrogénie sur la fertilité ?
  • Comment réduire l'hyperoestrogénie naturellement ?

Qu’est-ce que l’hyperoestrogénie ?

L’hyperoestrogénie désigne un déséquilibre hormonal caractérisé par un excès d’œstrogènes dans l’organisme par rapport à la progestérone. Ces deux hormones jouent un rôle clé dans le cycle menstruel et la fertilité. Lorsque les œstrogènes dominent, cela peut perturber l’équilibre hormonal global, le cycle menstruel et la fertilité. 

Hyperoestrogénie vraie ou hyperoestrogénie relative ?

Dans le cas de l’hyperoestrogénie, il existe deux types principaux :

  • L’hyperoestrogénie vraie, où le niveau d’œstrogènes est réellement trop élevé, tandis que celui de la progestérone reste dans des valeurs normales.
  • L’hyperoestrogénie relative. L’hyperoestrogénie relative se produit lorsque le niveau d’œstrogènes est élevé par rapport à celui de la progestérone, alors même que les œstrogènes ne sont pas quantitativement excessifs. 

Dans le cas d’une hyperoestrogénie relative, vous n’avez pas trop d’œstrogènes, mais trop peu de progestérone comparativement aux œstrogènes. Ce déséquilibre peut entraîner divers symptômes typiques du SPM, mais également des fausses couches. 

En effet, la quantité d’œstrogènes est un élément déterminant de la physiologie globale du cycle. Une belle imprégnation œstrogénique permet la maturation d’un follicule dominant qui entraîne à son tour un beau pic d’œstrogènes, suivi d’un fort pic de LH et d’une bonne lutéinisation du follicule. Ce follicule lutéinisé sera alors capable de produire une quantité de progestérone suffisante à l’équilibre de la balance œstro-progestéronique. 

Ainsi, un manque d’œstrogènes en phase folliculaire peut donc entraîner une sécrétion de progestérone insuffisante en phase lutéale, conduisant ainsi à une situation d’hyperoestrogénie relative : pas d’excès d’œstrogènes en post-ovulatoire, mais un déficit relatif de progestérone. Il y a donc un déséquilibre.

Quelles sont les causes principales de l’hyperoestrogénie ?

L’hyperoestrogénie peut avoir plusieurs causes. Ainsi, une production excessive d'œstrogènes peut être liée à l’obésité, car les cellules graisseuses sont une source importante de cette hormone. Par ailleurs, une insuffisance en progestérone, causée par des cycles anovulatoires ou des phases lutéales trop courtes, peut aggraver ce déséquilibre hormonal. 

De plus, l’exposition aux perturbateurs endocriniens, présents dans les plastiques, cosmétiques ou pesticides, constitue également une cause fréquente de l’hyperoestrogénie. Des pathologies comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), l’hypothyroïdie ou encore des troubles hépatiques, qui limitent l’élimination des œstrogènes, peuvent également accentuer ce phénomène. Enfin, certains contraceptifs hormonaux augmentent la présence d’œstrogènes synthétiques, augmentant ainsi l’hyperoestrogénie.

Vous souhaitez booster votre fertilité ou celle de votre compagnon ? Télécharger mon Guide complet “Une nidation réussie”.

Quels sont les symptômes de l’hyperoestrogénie ?

L’hyperoestrogénie se manifeste par différents symptômes, notamment :

  • Cycles menstruels irréguliers : Règles abondantes, douleurs menstruelles ou spotting.
  • Troubles physiques : Sensibilité mammaire, rétention d’eau, prise de poids, notamment au niveau des hanches et du bas-ventre.
  • Problèmes cutanés : Acné hormonale ou peau grasse.
  • Fatigue et troubles de l’humeur : Irritabilité, anxiété ou sautes d’humeur fréquentes.
  • Diminution de la libido et inconfort lors des rapports sexuels.

Ces signes, parfois associés à des pathologies comme le SOPK ou l’endométriose, peuvent indiquer une hyperoestrogénie. Il convient alors de consulter un professionnel de santé afin de confirmer le diagnostic.

Les impacts de l’hyperoestrogénie 

Impacts sur la fertilité

L’hyperoestrogénie peut perturber profondément la fertilité féminine. En effet, un excès d’œstrogènes peut déséquilibrer le cycle menstruel en provoquant des cycles irréguliers, des anovulations ou des phases lutéales trop courtes. Ces déséquilibres hormonaux compromettent la qualité de l’ovulation et rendent difficile l’implantation de l’embryon. 

De plus, un endomètre trop épais, souvent associé à l’hyperoestrogénie, peut nuire à la nidation et augmenter les risques de fausses couches précoces. Chez les hommes, un excès d’œstrogènes peut diminuer la production de testostérone, affectant ainsi la qualité du sperme et réduisant les chances de conception.

Hyperoestrogénie et les pathologies hormonales

L’hyperoestrogénie est souvent liée à des pathologies hormonales. Elle peut exacerber le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), entraînant des ovulations irrégulières ou absentes. L’hypothyroïdie peut également aggraver ce déséquilibre, en ralentissant l’élimination des œstrogènes par le foie. 

De plus, l’hyperoestrogénie est fréquemment associée à l’endométriose, où un excès d’œstrogènes stimule la prolifération des tissus endométriaux en dehors de l’utérus. Elle peut également favoriser l’apparition de fibromes utérins et de polypes, qui perturbent la santé utérine. Ces pathologies liées aggravent non seulement les symptômes, mais aussi les complications pour la fertilité et la santé globale.

Comment réduire l’hyperoestrogénie naturellement ?

Réduire l’hyperoestrogénie de manière naturelle est possible grâce à un mode de vie équilibré et des habitudes plus saines. Adopter une alimentation riche en fibres, présente dans les fruits, légumes et céréales complètes, favorise l’élimination des œstrogènes excédentaires via le système digestif. Intégrer des aliments crucifères comme le brocoli et le chou peut également soutenir la détoxification hormonale grâce à leur teneur en indole-3-carbinol.

Éviter les perturbateurs endocriniens est essentiel : il est recommandé de privilégier les cosmétiques naturels, d'éviter les plastiques alimentaires et de limiter l’exposition aux pesticides. Une activité physique modérée aide à réduire le tissu adipeux, limitant ainsi la production excessive d’œstrogènes par les cellules graisseuses.

Enfin, la gestion du stress, grâce à la méditation ou au yoga, permet de mieux réguler l’équilibre hormonal. Les plantes adaptogènes, comme le gattilier ou l’ashwagandha, peuvent également soutenir la production de progestérone pour rééquilibrer les niveaux d’œstrogènes. N’hésitez pas à consulter mon article dédié aux bienfaits du gattilier pour en savoir plus.

Vous souhaitez améliorer votre équilibre hormonal et booster votre fertilité, n’hésitez pas à consulter mon guide “L’essentiel des compléments alimentaires pour la fertilité féminine”.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Autres articles tirés du blog :

Alimentation et fertilité : Comment certains aliments peuvent diminuer la fertilité ?
Vous souhaitez booster votre fertilité naturellement ? L’alimentation est un élément essentiel de votre santé et si certains aliments peuvent améliorer votre fertilité, d’autres au contraire peuvent avoir un impact négatif sur celle-ci.  Dans cet article, je vous propose de découvri...
Lire la suite
Fertilité : Tout savoir sur la vitamine D
Vous souhaitez améliorer votre fertilité et concevoir plus facilement ? Un apport suffisant en vitamine D est essentiel. Une carence en vitamine D peut affecter le système reproducteur, chez l’homme et la femme. Dans cet article, je vous propre de découvrir : Pourquoi la vitamine D est-elle im...
Lire la suite
Différences entre un cycle ovulatoire et un cycle fertile
Peut-on avoir un cycle ovulatoire sans qu’il soit fertile ? Si l’ovulation est une étape clé pour concevoir, elle ne suffit pas toujours à garantir une grossesse. Dans cet article, je vous propose de découvrir : Qu’est-ce qu’un cycle ovulatoire ? Un cycle ovulatoire est un cycle menstrue...
Lire la suite

Rejoignez la newsletter

Please wait...

Merci et bienvenue !

La naturopathie est une approche de santé globale et durable qui ne se substitue jamais à la médecine conventionnelle, mais vient la compléter.

CGVPolitique de confidentialité et mentions légales | Copyright 2024 Alice Monney | Reproduction interdite

CONTACT