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Tout savoir sur la phase lutéale

Par votre naturopathe Alice Monney le 5 octobre 2025
Mis à jour le 30 septembre 2025
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Connaissez-vous l’une des phases les plus importantes de votre cycle menstruel ? 

Comprendre son cycle menstruel permet de mieux connaître son corps et d’anticiper les variations qui l’accompagnent. Parmi ses différentes étapes, la phase lutéale occupe une place essentielle. Située entre l’ovulation et les règles, elle prépare l’organisme à une éventuelle grossesse et influence directement la fertilité. 

Dans cet article, je vous propose de découvrir :

  • Qu’est-ce que la phase lutéale ?
  • Quel est son rôle ?
  • Quels sont les symptômes qui accompagnent la phase lutéale ?
  • Phase lutéale courte, longue ou irrégulière : que faut-il savoir ?
  • Comment soutenir la phase lutéale ?

Qu’est-ce que la phase lutéale ?

La phase lutéale correspond à la seconde partie du cycle menstruel, qui débute juste après l’ovulation et la phase folliculaire, et se termine avec l’arrivée des règles. C’est une étape clé du cycle, car elle prépare le corps à une éventuelle grossesse. 

Lorsque l’ovule est libéré par l’ovaire, le follicule qui l’abritait se transforme en corps jaune. Celui-ci produit principalement de la progestérone, une hormone indispensable pour épaissir la muqueuse utérine et la rendre accueillante à une éventuelle implantation d’embryon. Ainsi, la phase lutéale joue un rôle essentiel dans l’équilibre hormonal et conditionne la fertilité.

La durée de la phase lutéale est relativement stable. Elle est comprise entre douze et quatorze jours, quelle que soit la longueur totale du cycle. Cette régularité la distingue des autres phases, plus variables d’une femme à l’autre. Une phase lutéale trop courte peut indiquer un déséquilibre hormonal ou un trouble de la fertilité.

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Le rôle de la phase lutéale dans le cycle menstruel

La phase lutéale joue un rôle central dans le cycle menstruel, car c’est durant cette période que l’organisme se met en condition pour accueillir une éventuelle grossesse. Après l’ovulation, le follicule rompu devient le corps jaune, qui sécrète principalement de la progestérone. Cette hormone permet d’épaissir la muqueuse utérine et de stabiliser l’endomètre, pour le rendre propice à la nidation d’un embryon.

La production de progestérone est donc essentielle : si la fécondation a lieu, elle permet à l’embryon de s’implanter dans la muqueuse utérine et d’entamer son développement. En l’absence de fécondation, le corps jaune se résorbe progressivement, entraînant une chute du taux hormonal. Cette baisse déclenche alors les règles, marquant le début d’un nouveau cycle.

Ainsi, la phase lutéale est directement liée à la fertilité. Une production hormonale suffisante et une durée adéquate assurent de bonnes conditions pour concevoir. À l’inverse, une phase lutéale trop courte ou une insuffisance de progestérone peuvent compliquer l’implantation et réduire les chances de grossesse. 

Les symptômes les plus fréquents pendant la phase lutéale

Les symptômes les plus fréquents lors de la phase lutéale sont :

  • Changements physiques : seins sensibles ou gonflés, ballonnements, maux de tête, sensation de fatigue plus prononcée, parfois troubles digestifs.
  • Changements émotionnels : irritabilité, sautes d’humeur, anxiété ou baisse de moral, souvent regroupés sous le terme de syndrome prémenstruel (SPM).

Il est parfois difficile de distinguer les symptômes liés à la phase lutéale de ceux annonçant une grossesse. En effet, les signes précoces de grossesse, comme la fatigue, la sensibilité des seins ou les variations d’humeur, peuvent être similaires aux manifestations habituelles de cette période. La différence principale réside dans leur évolution : si les symptômes persistent après la date prévue des règles, cela peut être un indice d’un début de grossesse. 

Phase lutéale courte, longue ou irrégulière : que faut-il savoir ?

La phase lutéale dure en moyenne entre douze et quatorze jours. Lorsqu’elle est plus courte, c’est-à-dire inférieure à dix jours, on parle de phase lutéale courte ou d'insuffisance lutéale. Une phase lutéale trop courte a un impact direct sur la fertilité, car l’endomètre n’a pas le temps suffisant pour se préparer à accueillir un embryon, ce qui réduit les chances d’implantation.

Plusieurs causes peuvent expliquer une phase lutéale anormale ou insuffisance lutéale : déséquilibres hormonaux, notamment une insuffisance de progestérone, phase folliculaire de mauvaise qualité, stress important, activité physique excessive ou encore certaines pathologies comme le syndrome des ovaires polykystiques ou des troubles thyroïdiens

Ainsi, une phase lutéale trop courte empêche une implantation correcte de l’embryon, tandis qu’une phase irrégulière peut être le signe d’un trouble sous-jacent.

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Comment soutenir et mieux vivre la phase lutéale ?

La phase lutéale peut être mieux vécue grâce à quelques habitudes simples qui favorisent l’équilibre hormonal et le bien-être général. Une hygiène de vie adaptée joue un rôle essentiel : privilégier une alimentation riche en nutriments, notamment en magnésium, en vitamines B et en oméga-3, permet de limiter la fatigue et l’irritabilité. Un sommeil régulier et réparateur contribue aussi à stabiliser l’humeur, tandis qu’une activité physique douce aide à réduire les tensions et les ballonnements.

Enfin, si les symptômes sont particulièrement intenses ou persistants, il est recommandé de consulter un médecin ou un gynécologue. Un suivi médical permet d’écarter une cause hormonale ou pathologique et, si nécessaire, de proposer un accompagnement adapté pour retrouver un bon équilibre hormonal.

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