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Différences entre un cycle ovulatoire et un cycle fertile

Par votre naturopathe Alice Monney le 20 janvier 2025
Mis à jour le 25 avril 2025
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Peut-on avoir un cycle ovulatoire sans qu’il soit fertile ? Si l’ovulation est une étape clé pour concevoir, elle ne suffit pas toujours à garantir une grossesse. Dans cet article, je vous propose de découvrir :

  • Qu’est-ce qu’un cycle ovulatoire ?
  • Qu’est-ce qu’un cycle fertile ?
  • Les causes d’un cycle ovulatoire non fertile
  • Comment savoir si votre cycle est fertile ?
  • Comment améliorer votre fertilité ?

Qu’est-ce qu’un cycle ovulatoire ?

Un cycle ovulatoire est un cycle menstruel au cours duquel un ovocyte est libéré par un ovaire. L’ovulation survient généralement au milieu du cycle, lorsque l’ovocyte mature est expulsé pour être potentiellement fécondé par un spermatozoïde. 

Plusieurs signes permettent d’identifier un cycle ovulatoire :

  • La glaire cervicale devient abondante, claire et filante, ressemblant à du blanc d'œuf cru.
  • Des douleurs ovulatoires, légères et localisées, peuvent survenir autour des ovaires (ce phénomène porte un nom : "Mittelschmerz" qui signifie milieu de cycle en allemand)
  • La température basale du corps augmente légèrement après l’ovulation, indiquant une activité hormonale post-ovulatoire.

Bien qu’un cycle ovulatoire soit une condition nécessaire à la conception, il n’est pas suffisant. Une ovulation ne garantit pas un cycle fertile si d’autres facteurs, comme une phase lutéale trop courte ou une insuffisance en progestérone, empêchent la nidation et le maintien de l’embryon.

Qu’est-ce qu’un cycle fertile ?

Un cycle fertile est un cycle menstruel qui réunit plusieurs conditions nécessaires à une grossesse, comme :

  • Une ovulation réussie, avec la libération d’un ovocyte mature et une montée en qualité de la glaire cervicale.
  • Une phase lutéale suffisamment longue (plus de 11 jours) pour permettre l’implantation de l’embryon.
  • Une sécrétion adéquate de progestérone en post-ovulatoire, essentielle pour préparer l’endomètre à accueillir un embryon.

La phase lutéale, qui a lieu entre l’ovulation et les règles, joue un rôle essentiel lors d’un cycle fertile. Pendant cette période, la progestérone produite par le corps jaune prépare l’utérus à l’implantation de l’embryon. Une phase lutéale trop courte ou une insuffisance de progestérone peut compromettre la nidation et le maintien de la grossesse, réduisant ainsi les chances de conception.

Ainsi, un cycle ovulatoire se limite à la libération d’un ovocyte, tandis qu’un cycle fertile, inclut l’ovulation et des conditions hormonales nécessaires à l’implantation et au développement d’un embryon. Lors d’un cycle, l’ovulation est donc indispensable, mais la qualité de la glaire cervicale et de la phase lutéale est tout aussi déterminante pour que ce cycle soit véritablement fertile.

Les causes d’un cycle ovulatoire non fertile

Un cycle ovulatoire ne garantit pas toujours une fertilité optimale et plusieurs causes peuvent expliquer qu’un cycle ovulatoire ne soit pas fertile.

La glaire cervicale, souvent oubliée, joue pourtant un rôle majeur : elle protège les spermatozoïdes dans l’environnement vaginal, facilite leur progression vers l’ovule et prolonge leur durée de vie. Une glaire absente, insuffisante ou de mauvaise qualité peut empêcher la rencontre entre le spermatozoïde et l’ovule, même en présence d’une ovulation normale. Ce problème peut être lié à un déséquilibre hormonal (œstrogènes trop bas), à des infections locales ou à certains traitements médicamenteux (dont le fameux Clomid !).

La phase lutéale est essentielle pour soutenir une grossesse. Si elle dure moins de 11 jours, elle est considérée comme trop courte pour permettre l’implantation d’un embryon. Ce problème est souvent lié à une insuffisance de progestérone, une hormone cruciale pour préparer l’endomètre et maintenir la grossesse.

La qualité de l’ovocyte est également un facteur déterminant pour la fertilité. L’âge, le stress, ou encore des troubles hormonaux peuvent affecter la maturation des ovocytes, réduisant ainsi leur capacité à être fécondés ou à former un embryon viable. Avec l’âge, la réserve ovarienne diminue, ce qui peut augmenter le risque de cycles ovulatoires non fertiles.

Enfin, certains troubles hormonaux peuvent compromettre la fertilité malgré une ovulation :

  • Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) perturbe la qualité de l’ovulation en raison d’un excès d’androgènes.
  • L’hypothyroïdie affecte la régulation hormonale et peut entraîner des cycles irréguliers ou des phases lutéales insuffisantes.
  • L’hyperprolactinémie (excès de prolactine) inhibe la sécrétion de progestérone, perturbant ainsi l’ovulation et la phase lutéale.

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Comment savoir si son cycle est fertile ?

Pour savoir si votre cycle est fertile, plusieurs méthodes existent. La courbe de température basale vous permet d’évaluer la fertilité de votre cycle et d'identifier plus facilement les différentes ĥases de votre cycle. Une élévation de la température après l’ovulation indique que la progestérone est sécrétée. Si cette élévation dure au moins 11 jours, cela suggère une phase lutéale normale, essentielle pour la fertilité. Une phase lutéale plus courte peut indiquer un problème hormonal à résoudre. N’hésitez pas à consulter mon article sur la symptothermie pour savoir comment réaliser votre courbe de température.

La qualité de la glaire cervicale est également un bon indicateur. Avant l’ovulation, elle devient abondante, claire, et élastique, facilitant la mobilité des spermatozoïdes et leur survie. Une absence ou une insuffisance de glaire fertile peut signaler un déséquilibre hormonal ou un problème de fertilité.

Enfin, la durée de la phase lutéale, vous permet de savoir si votre cycle est fertile. Pour mesurer la durée de la phase lutéale, il suffit de compter le nombre de jours entre l’ovulation (détectée par la température basale ou un test d’ovulation) et le premier jour des règles. Une phase lutéale inférieure à 11 jours peut compromettre l’implantation de l’embryon.

Comment améliorer la fertilité de son cycle ?

Une bonne régulation hormonale est essentielle pour optimiser la fertilité d’un cycle. Des traitements médicaux, comme la progestérone en phase lutéale, peuvent être prescrits pour renforcer l’endomètre et soutenir une implantation réussie. Dans certains cas, des traitements hormonaux spécifiques peuvent aider à rétablir des cycles réguliers et prolonger la phase lutéale.

Il est également possible d’utiliser des méthodes naturelles pour améliorer la fertilité de vos cycles. Certaines plantes médicinales, sont reconnues pour équilibrer les hormones et soutenir la régularité des cycles. Les plantes adaptogènes seront aussi de précieux alliés pour améliorer la fonction hormonale. Les compléments alimentaires contenant de l’oméga-3, des vitamines du groupe B ou du magnésium aident à favoriser l’équilibre hormonal et la qualité des ovocytes.

Enfin, un mode de vie sain est fondamental. Réduire le stress grâce à la méditation ou le yoga contribue à maintenir des cycles réguliers. Adopter une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes, protéines maigres et graisses saines, soutient également une bonne production hormonale. Une activité physique modérée favorise également un bon équilibre hormonal et améliore la circulation, essentielle pour la fertilité.

Attention à choisir les bons compléments pour ne pas aggraver une problématique sous-jacente ! Basez-vous sur les protocoles des Guides pour être certaine de faire le bon choix.

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