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Vous vous demandez si votre corps est prêt à accueillir un bébé ? Vous vous demandez si vous ou votre compagnon êtes fertile ?
La fertilité est un équilibre subtil, influencé par l’âge, le mode de vie, et bien d’autres facteurs. Savoir repérer les signes et comprendre son corps est essentiel pour augmenter ses chances de conception.
Dans cet article, découvrez :
La fertilité désigne la capacité naturelle à concevoir un enfant. Chez la femme, elle dépend de l’ovulation et de la qualité de l’endomètre qui accueille l’ovule fécondé. Chez l’homme, elle repose sur la production de spermatozoïdes sains et mobiles.
La fertilité varie au cours de la vie : elle est maximale pendant la vingtaine, puis elle diminue progressivement avec l’âge. Elle peut être influencée par des facteurs internes (équilibre hormonal, état de santé général) et externes (hygiène de vie, alimentation, environnement).
Un cycle menstruel régulier chez la femme et une bonne qualité de sperme chez l’homme sont de premiers indicateurs d’une fertilité optimale. Toutefois, la fertilité ne se limite pas à ces seuls signes : elle est un ensemble complexe qui doit d’être évalué de façon globale.
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Plusieurs signes peuvent indiquer une bonne fertilité chez la femme. Dans un premier temps, un cycle menstruel régulier (entre vingt-quatre et trente-cinq jours) est un indice clé : il témoigne d’un bon équilibre hormonal et d’une ovulation probable.
La glaire cervicale est un autre indicateur précieux. Pendant la période fertile, elle devient plus abondante, transparente et filante, ressemblant à du blanc d’œuf. Cette glaire facilite la progression des spermatozoïdes vers l’ovule. N’hésitez pas à consulter mon article consacré à l’évolution de la glaire cervicale au cours du cycle.
La température basale est également un repère : une légère hausse après l’ovulation (environ zéro virgule trois à zéro virgule cinq degrés) confirme la survenue de celle-ci. Il est ainsi possible de suivre son ovulation grâce à la température basale.
Enfin, certains symptômes hormonaux, comme une libido accrue, des seins plus sensibles ou de légères douleurs ovariennes autour de l’ovulation, peuvent signaler une bonne fertilité. Ces signes sont utiles pour repérer les périodes les plus fertiles et augmenter les chances de conception, même s’ils ne suffisent pas à évaluer la fertilité de manière exhaustive.
La fertilité masculine repose sur plusieurs éléments. Le premier indicateur est la qualité du sperme. Un sperme sain présente une bonne concentration de spermatozoïdes (plus de quinze millions par millilitre), une mobilité suffisante pour atteindre l’ovule et une morphologie normale.
La libido et la fonction érectile sont également des marqueurs importants. Une libido active et des érections régulières reflètent un équilibre hormonal favorable à la fertilité. La santé générale joue aussi un rôle majeur. Ainsi, un homme en bonne santé, sans maladies chroniques (comme le diabète ou des troubles hormonaux), a plus de chances de produire des spermatozoïdes de qualité.
Les habitudes de vie ont enfin un impact direct. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, une consommation modérée d’alcool et l’absence de tabac contribuent à maintenir une fertilité optimale. Ces signes ne garantissent pas une fertilité parfaite, mais ils permettent d’identifier un terrain globalement favorable à la conception.
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Si vous souhaitez vérifier votre fertilité, plusieurs tests et bilans de fertilité peuvent être réalisés, chez la femme comme chez l’homme. Pour la femme, un bilan hormonal (dosages de FSH, LH, œstradiol, AMH) permet d’évaluer la réserve ovarienne et le fonctionnement hormonal. Le suivi de la courbe de température basale ou l’utilisation de tests d’ovulation peut confirmer la survenue de l’ovulation. Une échographie pelvienne est parfois réalisée pour visualiser les ovaires et l’utérus.
Chez l’homme, le principal examen est le spermogramme. Il analyse la quantité, la mobilité et la morphologie des spermatozoïdes. Si besoin, un bilan hormonal peut compléter l’analyse, notamment pour détecter un éventuel déséquilibre. Ces bilans sont généralement proposés après plusieurs mois de tentatives infructueuses.
La fertilité est influencée par de nombreux facteurs, à la fois internes et externes. L’âge est un élément majeur, en effet la fertilité diminue progressivement à partir de 30 ans chez la femme et à partir de 40-45 ans chez l’homme.
Le mode de vie joue également un rôle essentiel. Une alimentation déséquilibrée, la consommation d’alcool et de tabac, le stress chronique et le manque de sommeil peuvent altérer la qualité des ovocytes et des spermatozoïdes. Le poids est un autre facteur déterminant : un excès ou un déficit pondéral peut perturber les hormones et nuire à l’ovulation ou à la production spermatique.
Certaines maladies ou troubles hormonaux peuvent également impacter la fertilité, comme l’endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) chez la femme, ou des troubles testiculaires chez l’homme. Enfin, l’exposition à des toxines environnementales (pesticides, perturbateurs endocriniens, pollution) peut diminuer la qualité des cellules reproductrices.
Ces facteurs interagissent entre eux, ce qui explique pourquoi la fertilité est souvent un équilibre global. Les repérer et les corriger au quotidien permet de préserver ou d’améliorer les chances de conception.
Pour favoriser une fertilité optimale, une alimentation équilibrée est essentielle. Privilégiez les légumes colorés, les fruits frais, les bonnes graisses (oméga-3) et les protéines de qualité. Ces aliments apportent des micronutriments indispensables, comme le zinc, le magnésium et les vitamines du groupe B.
L’activité physique modérée aide aussi à réguler les hormones et à améliorer la circulation sanguine vers les organes reproducteurs. Évitez toutefois les excès de sport, qui peuvent au contraire perturber l’ovulation ou la spermatogenèse. Gérer le stress est tout aussi important, car un stress chronique perturbe l’équilibre hormonal et peut retarder la conception.
Enfin, veillez à adopter une bonne hygiène de vie : limitez l’alcool, évitez le tabac et les expositions à la chaleur excessive (sauna, bains trop chauds). Ainsi, vous soutenez naturellement votre fertilité et augmentez vos chances de conception.
Il est conseillé de consulter un professionnel de santé si, malgré des rapports réguliers, vous ne parvenez pas à concevoir après douze mois (ou six mois si vous avez plus de trente-cinq ans). Les cycles irréguliers, l’absence de règles ou des douleurs pelviennes inhabituelles sont également des signes qui justifient un bilan de fertilité.
Un médecin pourra réaliser des examens adaptés pour comprendre l’origine du problème et proposer des solutions personnalisées. Chez l’homme, un spermogramme permet d’évaluer la qualité du sperme. Chez la femme, un bilan hormonal et une échographie pelvienne permettent d’analyser le fonctionnement des ovaires et de l’utérus. Même si aucun trouble majeur n’est détecté, un accompagnement peut aider à identifier les facteurs de mode de vie qui influencent la fertilité (alimentation, stress, tabac…).
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La naturopathie est une approche de santé globale et durable qui ne se substitue jamais à la médecine conventionnelle, mais vient la compléter.
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