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Vous souffrez de cycles menstruels longs et irréguliers ? Ce type de cycle est lié à des ovulations tardives. L’ovulation tardive peut avoir des impacts sur votre fertilité et réduire vos chances de conception. Dans cet article je vous propose de découvrir :
L’ovulation tardive désigne une ovulation qui survient après le 21e jour d’un cycle menstruel, alors qu’un cycle régulier dure généralement entre 21 et 35 jours. Dans un cycle normal, l’ovulation se produit généralement autour du 14e jour, mais dans le cas d’une ovulation tardive, elle est décalée, souvent après la troisième semaine.
L’un des principaux signes d’ovulation tardive est un cycle menstruel irrégulier ou plus long que la moyenne (supérieur à 35 jours). Ce type de cycle rallongé rend difficile la prévision de l'ovulation et peut affecter la fertilité.
Des douleurs pelviennes peuvent aussi survenir en dehors de la période prévue de l’ovulation. Ces douleurs, souvent autour des ovaires, peuvent indiquer que l’ovulation se produit plus tardivement.
La glaire cervicale subit également des changements. Au lieu de se modifier au milieu du cycle, sa texture devient plus claire et élastique plus tard, signalant ainsi l’ovulation tardive. Il est également possible d'observer plusieurs pics de fertiles au cours d'un même cycle ! Attention cela ne signifie pas que vous ovulez plusieurs fois (la double ovulation à plus de 48h d'intervalle n'existe pas), mais cela signifie que votre corps fait des tentatives d'ovulation qui n'aboutissent pas.
Enfin, la température basale du corps peut révéler un retard d'ovulation. Si la hausse de la température basale se produit après le 21e jour du cycle, cela peut indiquer une ovulation tardive.
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Plusieurs facteurs peuvent provoquer une ovulation tardive:
L'ovulation tardive peut réduire la fenêtre de fertilité, car elle décale le moment propice à la conception. Les couples qui suivent le cycle menstruel pour planifier une grossesse peuvent ainsi manquer cette période et donc diminuer leurs chances de concevoir.
De façon évidente, il y a moins d'opportunités de concevoir au cours d'une année pour une femme qui a des cycles de 40 jours que pour une femme ayant des cycles de 28 jours.
La qualité des ovocytes peut également être affectée. Les ovocytes libérés après une ovulation tardive sont souvent moins viables, ce qui augmente les risques de fausse couche ou d'infertilité. Plus l'ovulation est retardée, plus les risques pour la qualité des ovocytes augmentent.
Enfin, une ovulation tardive est également souvent associée à une phase lutéale courte. Cela signifie que l'utérus n'a pas suffisamment de temps pour se préparer à l'implantation de l'embryon. Une phase lutéale insuffisante rend plus difficile le maintien d'une grossesse et augmente les risques de fausse couche précoce. Ce phénomène est directement lié à la qualité de l'ovulation :
ovulation peu qualitative ⭢ corps jaune faible ⭢ sécrétion de progestérone insuffisante
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Un bon suivi et compréhension du cycle menstruel est essentiel pour diagnostiquer une ovulation tardive. N’hésitez pas à consulter mon article dédié “Bien comprendre son cycle menstruel pour mieux maîtriser sa fertilité”.
Le suivi de la température basale est également une méthode fiable pour diagnostiquer une ovulation tardive. En mesurant la température corporelle au réveil chaque jour, il est possible de détecter l’augmentation qui survient après l’ovulation. Si cette hausse se produit après le 21e jour du cycle, il s'agit probablement d'une ovulation tardive. N’hésitez pas à lire mon article “Symptothermie : Comment bien faire sa courbe de température ?” pour en savoir plus.
En cas de dérèglement hormonaux et d’ovulation tardive, plusieurs solutions existent. Les ajustements hormonaux, comme la prise de progestérone, peuvent aider à réguler les cycles et restaurer une ovulation plus régulière (cette technique s'appelle Thérapie cyclique à la progestérone).
Il est également possible d’utiliser des méthodes naturelles comme les compléments alimentaires et la phytothérapie : bourgeon de framboisier, maca, shatavari, ashwagandha ont ma préférence dans cette indication ! Vous devez veiller par ailleurs à avoir des statuts corrects en micronutriments (zinc, vitamine D, B9, B12, iode, fer...).
Enfin, l’amélioration du mode de vie joue un rôle essentiel. Réduire le stress, améliorer la qualité du sommeil, et adopter une alimentation riche en nutriments essentiels comme les oméga-3 et le magnésium contribuent à rétablir un cycle menstruel plus stable et physiologique.
L'ovulation tardive a des impacts sur la fertilité, mais il existe des solutions pour la repérer et la gérer efficacement. Suivre son cycle, adopter des méthodes naturelles peut vous aider à retrouver une ovulation régulière et maximiser les chances de conception. N’hésitez pas également à consulter les Guides en vente sur le site !
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Bonjour Alice et merci pour toutes ces informations. Sur un cycle anovulatoire (J40 et toujours rien : symptothermie + PDS pour confirmer) - est-ce qu'on arrête tout ou est-ce qu'on garde les plantes de la phase pré-ovulatoire (Achillee-Millefeuille, Bourgeon de Framboisier, Shatavari, Ashwagandha etc.) ?
Merci et bonne journée !
Bonjour Alizée, on peut les conserver jusqu'au retour de l'ovulation, mais si cela tarde trop il faudra bosser de façon plus spécifique -> protocole aménorrhée du Guide III si vous ne l'avez pas déjà 💪🏻
Courage, revenez nous donner des nouvelles !
Alice