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Santé féminine : quelle plante régulatrice d’hormones choisir ?

Par votre naturopathe Alice Monney le 25 septembre 2024
Mis à jour le 25 septembre 2024
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Zoom sur les remèdes naturels pour l’équilibre hormonal des femmes

Vivre avec l’inconfort ou les douleurs des troubles hormonaux, ça n’est pas toujours facile… L’équilibre endocrinien est délicat et la moindre modification se fait malheureusement ressentir sur le cycle ovarien. Évidemment, il existe des traitements allopathiques comme la pilule pour remédier à certaines affections gynécologiques. Mais leur utilisation n’est pas toujours possible, suffisante ou souhaitée par les femmes. Ils présentent notamment des effets secondaires qui sont parfois difficiles à vivre (prise de poids, risque cardiovasculaire, etc.). Alors, l’alternative ? Ce sont évidemment les phytohormones et les remèdes naturels de la Phytothérapie ! Les plantes médicinales sont effectivement utilisées depuis des millénaires pour soulager les troubles menstruels et gynécologiques. L’essentiel, c’est de savoir bien les choisir. Découvrez donc, sans plus attendre, une sélection des plantes régulatrices d’hormones les plus efficaces que l’on utilise en Naturopathie, pour vous aider à retrouver le confort d’un cycle féminin apaisé.

Une sélection des plantes régulatrices d’hormones les plus connues en naturopathie

Commençons tout de suite avec deux plantes hormonales de Naturopathie qui sont connues depuis des millénaires pour leurs vertus en santé féminine :  le gattilier et le shatavari. 

1 / Le Gattilier : l’une des plantes hormonales de Naturopathie les plus efficaces

Le gattilier (Vitex agnus castus) est utilisé depuis plus de 2’000 ans pour réguler les hormones naturellement. C’est un petit arbuste originaire du bassin méditarrénéen qui a été bien étudié scientifiquement. Aujourd’hui, son mécanisme d’action a été élucidé. Ses fruits, dont on se sert en Phytothérapie, sont riches en molécules diterpéniques. Elles agissent sur la glande pituitaire de l’hypophyse en activant les récepteurs à la dopamine. Il s’ensuit une double action : 

  • Une stimulation de la synthèse de la progestérone qui aide à la régularisation des cycles menstruels irréguliers (ex. : SOPK), puisque c’est souvent un manque de cette hormone en seconde phase du cycle (phase lutéale) qui est à l’origine du problème.
  • Une réduction de la sécrétion de prolactine qui confère au gattilier son efficacité sur les symptômes du syndrome prémenstruel (SPM) :  des études scientifiques ont montré l’effet bénéfique du Vitex agnus castus sur le SPM, alors qu’il est suspecté qu’un excès de prolactine pourrait effectivement en être la cause.

Le gattilier est donc véritablement une plante régulatrice d’hormones agissant sur le système stéroïdien. Comme tout principe actif – et toutes les autres plantes évoquées dans cet article – il y a des précautions d’usage à respecter pour l’utiliser en toute sécurité. D’ailleurs, la Haute Autorité en Santé le considère comme un traitement et préconise de ne pas l’utiliser sans demander l’avis d’un professionnel. Ce remède naturel est déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes, par exemple. 

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2 / La plante Shatavari pour l’équilibre hormonal des femmes

La plante shatavari ou Asparagus racemosus est employée depuis des millénaires dans la médecine traditionnelle indienne (Ayurvéda) et en médecine chinoise pour l’équilibre hormonal des femmes. 

Ses racines, utilisées en Phytothérapie, sont riches en stéroïdes et en d’autres principes actifs. Son mécanisme d’action a été peu étudié jusqu'à aujourd'hui. Cependant, elle aurait un rôle antioxydant, antibactérien et immunomodulateur, qui lui conférerait son action régulatrice de l’équilibre intérieur. Le shatavari est effectivement une plante adaptogène, c’est-à-dire qu’elle aide l’organisme à résister aux changements et aux agressions qui peuvent l’affecter.

Les racines d’Asparagus racemosus sont ainsi conseillées traditionnellement pour lutter contre les règles irrégulières (SOPK, etc.) ou les symptômes du syndrome prémenstruel (SPM). La pharmacopée la recommande aussi pour améliorer le confort féminin au moment de la ménopause et pour la fertilité. Certaines études scientifiques ont montré qu’elle favoriserait la lactation chez les femmes allaitantes.

En tout état de cause, les femmes semblent plébisciter cette plante régulatrice d’hormones puisque la demande mondiale pour cette racine est en très forte croissance. Notez cependant qu’elle contient des phytoœstrogènes. Elle est donc fortement déconseillée aux personnes ayant des pathologies hormono-dépendantes ou des antécédents de cancers de ce type, notamment. 

Les autres plantes médicinales reconnues pour réguler les hormones naturellement

Au-delà du gattilier et de la plante shatavari, il existe d’autres plantes médicinales dont on se sert aussi en Naturopathie pour réguler les hormones naturellement. Les voici classées par trouble gynécologique pour vous aider plus concrètement selon votre situation :

1 / Les plantes pour soulager les symptômes du syndrome prémenstruel (SPM) 

Le syndrome prémenstruel se manifeste par des symptômes tels que : des maux de tête, des crampes abdominales (ou pesanteur dans la région pelvienne), une sensation de jambes lourdes (rétention d’eau), de l'irascibilité ou de la nervosité, etc. Voici quelques suggestions de plantes médicinales pour vous en soulager :

Le fenouil (Fœniculum vulgare var. dulce: ses graines et son huile essentielle contiennent de la fenchone connue pour ses propriétés antispasmodiques. On s’en sert contre les maux de ventre du SPM et pour lutter contre les règles douloureuses. L’EMA (Agence Européenne du Médicament) et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) le reconnaissent d’ailleurs officiellement pour cet usage traditionnel en santé féminine. Il soulage les maux de tête et les ballonnements grâce à ses vertus carminatives (facilitatrices de l'expulsion des gaz intestinaux). Le fenouil possède aussi une certaine activité diurétique qui peut être recherchée quand on souffre ponctuellement de rétention d’eau en fin de cycle. Enfin, c’est une plante régulatrice d’hormones riche en athenol qui présente des effets estrogéniques. De fait, elle est déconseillée aux femmes enceintes et doit être utilisée avec prudence. 

L’hamamélis (Hamamelis virginiana) : c’est une plante qui a beaucoup été étudiée scientifiquement. Elle entre actuellement dans la composition de nombreux produits de phytothérapie veino-toniques du fait de ses propriétés vasculoprotectrices et vaso-constrictives. En usage traditionnel, elle est donc utile pour lutter contre les jambes lourdes en seconde partie du cycle menstruel (phase lutéale). Préparez-la en infusion à raison de  5 à 10 g de plante sèche par litre d’eau bouillante et laissez infuser pendant 5-10 minutes. De plus, l’hamamélis contient des tanins et des flavonoïdes qui pourraient avoir des propriétés anti-inflammatoires particulièrement intéressantes pour soulager les douleurs abdominales, que l’on observe fréquemment dans le syndrome prémenstruel (et les règles douloureuses).


Les huiles végétales apportent des lipides indispensables à la synthèse des hormones stéroïdiennes et à bien d’autres processus qui régissent l’équilibre endocrinien. Les femmes se privent souvent d’aliments gras alors que l’INSERM recommande d’adopter une alimentation équilibrée et variée pour réduire les symptômes du syndrome prémenstruel. Des compléments alimentaires peuvent vous aider à compléter vos besoins en acides gras essentiels. Par exemple, l’huile d’onagre est riche en oméga 6, un lipide indispensable à l’organisme. Découvrez-en plus dans mon article sur les bienfaits de l’huile d’onagre.

Un apport en huile végétale riche en acides gras essentiels aide à la synthèse des hormones sexuelles stéroïdiennes.

Les remèdes naturels pour plus de bien-être à la ménopause

Les plantes hormonales que l’on utilise pour accompagner la transition ménopausique visent à en diminuer les désagréments (ex. : bouffées de chaleur) ou à prévenir l’ostéoporose. Le risque de déminéralisation augmente effectivement à cette période de la vie des femmes à cause de la diminution des œstrogènes.

  • Le trèfle rouge (Trifolium pratense) : c’est un phytœstrogène c’est-à-dire qu’il a des propriétés similaires à l’œstrogène endogène. On s’en sert donc à la ménopause pour lutter contre la fatigue et les bouffées de chaleur, qui sont les symptômes les plus fréquents. Cette plante hormonale est proscrite chez les femmes qui ont souffert d’un cancer hormono-dépendant.
  • La prêle des champs (Equisetum arvense) : elle est très riche en silice, un composé qui intervient dans le renouvellement des tissus de soutien des organes (tissus conjonctifs) et dans la fixation du calcium. Son action reminéralisante de renforcement des os en fait une alliée intéressante pour lutter contre l’ostéoporose,  en pharmacopée traditionnelle. Elle est déconseillée aux personnes souffrant d’œdèmes liés à une maladie cardiaque ou rénale, du fait de sa légère activité diurétique.

Certaines plantes hormonales de la ménopause sont utilisées pour lutter contre le risque d’ostéoporose.

Les plantes régulatrices d’hormones pour lutter contre le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

Ces dernières années, quelques études se sont penchées sur le SOPK pour explorer les éventuels bénéfices que pourraient apporter certaines plantes hormonales de la pharmacopée traditionnelle. Les résultats sont encourageants et il faut espérer que les recherches se poursuivront…

Le curcuma (Curcuma longa, C. xanthorrhiza) :  bien connu en Naturopathie, il contient des molécules actives appelées curcuminoïdes et notamment la curcumine, qui en est la plus abondante. Ce principe actif a fait l’objet d’études préliminaires pour le SOPK selon lesquelles il permettrait de réduire l’insulinorésistance, l’inflammation et l’hyperlipidémie, résultant en une perte de poids. Selon d’autres travaux, il permettrait aussi la disparition des kystes ovariens, la normalisation des taux des hormones sexuelles stéroïdiennes. Des recherches complémentaires sont évidemment nécessaires pour confirmer le bénéfice réel de l’utilisation de la curcumine pour le traitement du SOPK. En attendant, l’OMS reconnaît l’usage traditionnel du curcuma pour soulager les règles douloureuses ou irrégulières, notamment du fait de ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.

Le fenugrec (Trigonella foenum-graecum) est une plante adaptogène qui contient de la diosgénine – un précurseur de la progestérone. Cette légumineuse connue depuis des millénaires dans la pharmacopée traditionnelle a montré des bénéfices intéressants pour l’amélioration de plusieurs des symptômes du SOPK, dans certains travaux : normalisation des cycles menstruels, réduction du nombre de petits follicules et régularisation des taux d’insuline. Le fenugrec pourrait agir en modulant la glycémie. Il pourrait également jouer sur l’équilibre hormonal en augmentant le taux d’œstrogène. Tous ces mécanismes demandent encore à être clarifiés. En usage traditionnel, on s’en sert pour stimuler la production du lait maternel.

Des études sont en cours pour identifier des plantes médicinales qui soulagent du SOPK et des douleurs menstruelles.

Les phytohormones : dans le SOPK, la sécrétion de l’hormone lutéinisante LH, qui induit indirectement l’ovulation, est perturbée. Cela conduit à un déséquilibre des hormones sexuelles qui cause les symptômes que l’on observe dans ce syndrome : règles rares et irrégulières, follicules de petites tailles (problème de maturation des ovocytes), kystes ovariens, insulino-résistance, hyperandrogénie biologique (taux de testostérone élevée), etc. Selon les études, l’apport de phytohormones peut se révéler bénéfique pour la prise en charge du SOPK. Les œstrogènes sont notamment des « anti-androgènes » qui contribuent à réduire l'excès d'hormones et à augmenter la fréquence des ovulations. Cela me conduit donc tout naturellement au point suivant où vous trouverez plus de détails sur les phytœstrogènes…

Les phytohormones : remplacer les hormones naturellement pour un meilleur équilibre endocrinien

Théoriquement, on peut remplacer les hormones naturellement avec ce que l’on appelle des phytohormones. Ce sont des molécules qui miment l’activité des hormones endogènes. C’est-à-dire qu’elles ont la capacité de se lier à leurs récepteurs pour agir dans l’organisme. 

On tend aujourd’hui à les utiliser comme thérapies naturelles pour se substituer à certaines hormonothérapie de synthèse (THS) afin d’aider les femmes à retrouver plus de confort (ménopause). Elles peuvent aussi venir en soutien aux patientes affectées par le SOPK. Il est essentiel de mentionner à votre médecin que vous prenez des phytohormones, le cas échéant, pour éviter toute interaction médicamenteuse ou risque de surdosage.

1 / Liste des plantes oestrogène-like 

Les plantes dites « œstrogène-like » contiennent des molécules qui sont généralement des précurseurs des estrogènes. Une fois métabolisés dans les cellules, ces phytœstrogènes présentent des effets hormonaux qui permettent de remédier à un déséquilibre ou à un déficit de synthèse des hormones sexuelles endogènes. Cela arrive durant la phase péri-ménopausique ou lors d’un déséquilibre œstro-progestatif (SOPK, dérèglement hormonal, etc.).

Les 3 principales familles de phytœstrogènes sont : les isoflavones (qui comptent plus de 70 plantes), les coumestanes et les lignanes. Les plantes les plus fréquemment utilisées en Naturopathie sont :

  • Le soja et ses dérivés (tofu, etc.) ;
  • Le trèfle rouge (Trifolium pratense) ;
  • L'actée à grappes noires (Cimifuga racemosa) ;
  • La luzerne ou alfalfa (Meticago sativa) ;
  • Le kudzu (Pueraria lobata) ;
  • Les graines de lin.

Vous trouverez aussi dans des compléments alimentaires :  la génistéine, la daidzéine et la glycitéine ou leurs dérivés génistine, daidzine et glycitine.

Les phytœstrogènes peuvent être utilisés pour remplacer naturellement les hormones endogènes en cas de déséquilibre endocrinien.

2 / Les plantes phytoprogestatives (progestérone-like)

La question des plantes phytoprogestatives est un peu délicate, car il n’existe quasiment pas d’études sur le sujet. Certains composés sont étudiés mais les recherches restent timides dans ce domaine… 

Même si la progestérone est bien connue puisqu’elle est largement utilisée dans les pilules (contraceptives et « du lendemain »), il y a beaucoup de raisons pour lesquelles il serait intéressant d’identifier de vraies alternatives à cette hormone stéroïdienne. Cela ouvrirait des perspectives de traitement pour les patientes atteintes d’endométriose, de cancers (carcinomes utérins, ovaires, sein) ou cela pourrait offrir d’autres solutions pour le SPM, par exemple.

Alors en attendant que les recherches avancent, voici une sélection de 3 plantes médicinales utilisées traditionnellement en Phytothérapie pour remplacer naturellement la progestérone :

Le gattilier (Vitex agnus castusn’est pas scientifiquement un phytoprogestatif  puisque c’est en se liant aux récepteurs dopaminergiques qu’il agit sur les ovaires et non pas en passant par le récepteur à la progestérone (voir plus haut). Néanmoins, il est l’une des plantes régulatrices d’hormones les plus efficaces aujourd’hui pour remplacer naturellement la progestérone. Son action anti-œstrogénique et anti-androgénique lui confèrent des propriétés emménagogues : il réduit les signes du syndrome prémenstruel, restaure le cycle ovarien en cas d’insuffisance lutéinisante et aident plus généralement à la régulation du cycle menstruel des femmes. Il est ainsi traditionnellement indiqué en seconde phase de cycle et est souvent présenté sur Internet comme une plante progestérone-like.

Le yam / igname sauvage (Dioscorea villosa) est reconnu en Phytothérapie pour ses vertus anti-inflammatoires et antispasmodiques. Ses tubercules et ses racines contiennent de la diosgénine, ce qui en fait une plante régulatrice d’hormones. Les amérindiens l’utilisaient déjà, il y a des siècles, pour soulager les douleurs menstruelles et ovariennes. Aujourd’hui, elle est surtout employée comme stimulant endocrinien dans les troubles liés à la ménopause et au vieillissement hormonal. Elle augmente la sécrétion des hormones sexuelles (progestérone et estradiol) et surrénaliennes (cortisol et DHEA). C’est pourquoi, elle est indiquée pour corriger le syndrome prémenstruel, soulager les règles douloureuses, les bouffées de chaleur et les autres troubles associés à la ménopause.

L'alchémille (Alchemilla vulgaris) a des vertus thérapeutiques astringentes et anti-hémorragiques. Elle est traditionnellement utilisée pour restructurer les cycles menstruels irréguliers. Elle a des propriétés que l’on pourrait appeler lutéiniques c’est-à-dire proche de la progestérone. Elle est notamment indiquée en Phytothérapie pour soigner les désordres du cycle menstruel (saignements).

Le gattilier, le yam et l’achillée sont 3 remèdes naturels de Phytothérapie utilisés pour leur action progestérone-like.

Les remèdes naturels traditionnels de phytothérapie pour les menstruations difficiles

De tous les temps, les femmes ont souffert de règles douloureuses, abondantes, « capricieuses », etc. Certains remèdes naturels sont ainsi utilisés traditionnellement depuis des millénaires pour la santé féminine… Voici quelques-unes de ces pépites de la nature :

La bourse à pasteur (Capsella bursa pastoris) : elle a une action hémostatique qui lui permet de réduire ou de stopper les saignements. Elle est ainsi particulièrement indiquée pour le traitement des règles abondantes (ménorragie), car elle en réduit le volume. C’est aussi un tonique qui stimule le muscle utérin et soulage les règles douloureuses (dysménorrhée). On la consomme ponctuellement au début des règles si le flux est trop important. 

Camomille allemande ou matricaire (Chamomilla recutita) : la camomille est utilisée depuis l’Antiquité pour ses différentes vertus médicinales. Elle renferme des flavonoïdes, des coumarines, des acides phénols et une huile essentielle. En usage traditionnel, elle apaise les douleurs menstruelles grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et anti-spasmodiques. Elle se consomme en infusion pour soulager les maux de ventre et les troubles gynécologiques.

Certains remèdes naturels comme la camomille sont connus depuis des millénaires pour lutter contre les règles douloureuses et les troubles gynécologiques.

Armoise commune (Artemisia vulgaris) : ses propriétés antispasmodiques sont aussi connues depuis l’Antiquité pour soulager les menstruations douloureuses et difficiles. Les fleurs et les sommités fleuries de cette plante régulatrice d’hormone sont également prisées pour leurs vertus emménagogues. Elle contribue à la restauration du cycle ovarien (retour des règles) notamment chez les femmes en aménorrhée (anémie). L’armoise commune contient des flavonoïdes et une essence aromatique qui renferme notamment du camphre et de la thuyone. Elle est déconseillée aux femmes enceintes et aux enfants. Elle présente des risques en cas de surdosage.

Vous avez à présent un aperçu des principales plantes régulatrices d’hormones, à vous de franchir le cap pour trouver celle qui vous convient !

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Sources

Fructus agni casti and bromocriptine for treatment of hyperprolactinemia and mastalgia. 

Kilicdag EB, Tarim E, Bagis T, Erkanli S, Aslan E, Ozsahin K, Kuscu E.

International Journal of Gynecology and Obstetrics 85 (2004) : 292–293.

Herbal medicine for the management of polycystic ovary syndrome (PCOS) and associated oligo/amenorrhoea and hyperandrogenism; a review of the laboratory evidence for effects with corroborative clinical findings.

Susan Arentz,corresponding author Jason Anthony Abbott, Caroline Anne Smith, and Alan Bensoussan.

BMC Complement Altern Med. 2014 ; 14 : 511.

Plant profile, phytochemistry and pharmacology of Asparagus racemosus (Shatavari): A review.
Shashi Alok, Sanjay Kumar Jain, Amita Verma, Mayank Kumar, Alok Mahor and Monika Sabharwal.

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Assessment report on Foeniculum vulgare Miller subsp. vulgare var. vulgare, fructus and Foeniculum vulgare Miller subsp. vulgare var. dulce (Mill.) Batt. & Trab., fructus.
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Phytoprogestins: Unexplored Food Compounds with Potential Preventive and Therapeutic Effects in Female Diseases.

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Efficacy of a Novel Fenugreek Seed Extract (Trigonella foenum-graecum, FurocystTM) in Polycystic Ovary Syndrome (PCOS).

Anand Swaroop, Amrita Sarkari Jaipuriar, Sushil Kumar Gupta, Manashi Bagchi,1 Pawan Kuar, Harry G. Preuss and Debasis Bagchi.

Int J Med Sci. 2015 ; 12 (10) : 825–831.

Potentials of curcumin against polycystic ovary syndrome: Pharmacological insights and therapeutic promises.

Tanzina Akter, Md. Sarwar Zahan, Nafisa Nawal, Md. Hasanur Rahman,Tayyabatun Nur Tanjum, Kazi Ifthi Arafat, Akhi Moni, Mohammad Nazrul Islam and Md Jamal Uddina.

Heliyon. 2023 Jun ; 9 (6) : e16957.

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